La FIN du début !

Ou... le début de la fin.

Pondre un second roman, pour moi, c'est déjà une aventure un peu folle. Après avoir - à 60 ans tout rond ! - laissé fuiter un premier pavé de quelques 750 pages (on me l'a parfois presque reproché...) du côté d'un romantisme très personnel, j'ai choisi de me tourner vers le polar. Et de faire un poil plus court, promis ! Genre à la mode s'il en est, mais dont je commence tout juste à découvrir les spécificités.

L'histoire s'appelle pour le moment "Mont-Rouge", même si pas sûr qu'il en sera ainsi si d'aventure il vient à être publié. Nous verrons bien.

Ces derniers jours, j'ai retrouvé les émotions d'il y a quatre ans. Dire un premier au-revoir aux personnages, les lancer dans le grand jeu de la relecture. Des corrections. Des changements. Qui sait, des bouleversements !

À nouveau, j'ai découvert  que c'était à chaque fois un déchirement. Une émotion. Dire au-revoir à de chers amis dont - pour certains - on ne saura plus rien de la suite de leur chemin. Pardon aux habitués de la chose, mais ... peut-être ne s'habitue-t-on jamais ? J'arrive pas à croire qu'on puisse écrire des dizaines d'histoire, si c'est toujours le même chaos...

Faut-il être un peu fou pour s'émouvoir de personnages imaginaires (vous faites comment, les gens ?) - qui plus est dans une sorte de thriller-mystère-polar-socio-fantastique ! Et hop, voilà encore une nouvelle catégorie !

Alors voilà, le premier jet est pondu, sorti du four. La pâte a fini par lever, et tous les ingrédients tiennent en place - enfin j'espère.

À partir de là, le travail commence ! Après le plaisir, le chaos (encore), les idées, les allers-et-retours, les changements de fusil d'épaule, les légères modifications et les complets retournements, il va falloir relire et corriger.

Puis faire relire.

Puis re-corriger.

Avant de se lancer dans le travail de mise en page en vue d'édition.

Je vise... Je vais essayer de viser 2026.

Pour un polar, cela paraît pas mal.

Pour un mystère, c'est peut-être un peu optimiste, on verra bien.

Surtout qu'il y aura aussi du Sherlock Holmes dans l'air, côté théâtre. Il n'y a aucun anniversaire imaginable chez Conan Doyle, par contre, ce sera les 45 ans de la Cie Des Deux Masques. On y jouera "La Dernière affaire de Sherlock Holmes". Tout un programme donc.

À très vite.